Martin Amis : 'j'aurais voulu que ma soeur se convertisse à l'Islam.'
Accusé d'islamophobie en de nombreuses occasions - et notamment celles des parutions des articles réunis dans le Deuxième Avion, qui vient tout juste d'être traduit en français - Martin Amis a déclaré cette semaine, au cours d'un entretien pour un journal d'Abu Dhabi, croire fermement que sa sœur, alcoolique morte il y a dix ans, serait toujours en vie si elle s'était convertie à l'Islam.
C'est à Dubaï, où il a participé au festival littéraire organisée par Emirates Airline, qu'il aurait tenu ces propos surprenant face à un journaliste du National : « (...) elle a toujours été croyante, et s'est convertie au catholicisme. J'aurais voulu qu'elle se convertisse à l'Islam. Elle serait toujours en vie, grâce à la continence qu'impose l'Islam, à son austérité et à son exigence.». L'Islam, estime Amis, aurait apporté à sa sœur Sally la solide structure dont elle avait besoin, ainsi que le sens d'appartenance à une communauté. Il lui aurait également interdit l'alcool, et « elle aurait alors eu une chance ». « Martin Amis n'était pas loin de s'excuser pour ses virulentes considérations sur la foi musulmane », témoigne un autre journaliste du National présent au festival. L'écrivain a affirmé que ses propos sur l'Islam avaient été mal interprétés. « Dix ans après le 11 septembre, nous n'avons toujours pas trouvé le mot juste pour nous exprimer. Les gens pensent que vous parlez de l'Islam alors que ce n'est pas le cas. Le mot ‘islamisme' ne fonctionne pas parce qu'il a trop de lettres en commun avec Islam. Je propose que nous employons al-Qaida ». Une mise au clair qui peut-être tombe à pic pour tous ceux qui s'apprêtent à lire Le deuxième avion, recueil qui avait suscité toute une avalanche de polémique, et fraîchement chroniqué sur Flu.
C'est à Dubaï, où il a participé au festival littéraire organisée par Emirates Airline, qu'il aurait tenu ces propos surprenant face à un journaliste du National : « (...) elle a toujours été croyante, et s'est convertie au catholicisme. J'aurais voulu qu'elle se convertisse à l'Islam. Elle serait toujours en vie, grâce à la continence qu'impose l'Islam, à son austérité et à son exigence.». L'Islam, estime Amis, aurait apporté à sa sœur Sally la solide structure dont elle avait besoin, ainsi que le sens d'appartenance à une communauté. Il lui aurait également interdit l'alcool, et « elle aurait alors eu une chance ». « Martin Amis n'était pas loin de s'excuser pour ses virulentes considérations sur la foi musulmane », témoigne un autre journaliste du National présent au festival. L'écrivain a affirmé que ses propos sur l'Islam avaient été mal interprétés. « Dix ans après le 11 septembre, nous n'avons toujours pas trouvé le mot juste pour nous exprimer. Les gens pensent que vous parlez de l'Islam alors que ce n'est pas le cas. Le mot ‘islamisme' ne fonctionne pas parce qu'il a trop de lettres en commun avec Islam. Je propose que nous employons al-Qaida ». Une mise au clair qui peut-être tombe à pic pour tous ceux qui s'apprêtent à lire Le deuxième avion, recueil qui avait suscité toute une avalanche de polémique, et fraîchement chroniqué sur Flu.
Sources : Guardian, The National
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