Al-Islam-fi-nafsi

Mardi 7 février aux environs de 17h deux jeunes musulmanes voilés accompagnées d’un enfant de 3 ans se font interpeller par la police dans la gare de Pontoise (95). En effet, l’une d’elle n’avait pas validé son titre de transport, l’un des agents lui demande de retourner acheter son ticket, ce qu’elle fait. Par la suite elle le lui montre en précisant qu’elle a bien validé son ticket. L’agent réplique immédiatement « Casse-toi ! Dégage !» en faisant de grands gestes. Les jeunes femmes se sentant profondément injuriées rétorquèrent « Ce n’est pas parce que vous êtes en uniforme que vous avez tous les droits ! », l’agent leur demanda leur pièce d’identité, elles ont refusé de la présenter.

Sur ces mots les deux musulmanes rejoignent le quai de la gare et attendent le train. Il n’a pas fallu quelques minutes pour que l’un des agents, se sentant d’humeur à converser, ou cherchant peut-être de quoi calmer se sentiment de haine enfouit en lui-même, se mit à vouloir converser avec elles. Il leur demanda la cause de leur énervement, elles répliquèrent qu’elles ne toléraient pas le manque de respect porté à leur encontre. L’agent avoua ses torts, mais n’en resta pas là, ici, se mit-il à dire, en « France » il y a les lois « françaises » à respecter, et continua sur le même ton. Exaspérée et se sentant humiliée l’une d’elle répondit : « Je connais les lois françaises ! Je suis française et née en France ! ». À ces mots, l’agent somma celle qui avait le plus de répondant à se soumettre à un contrôle d’identité, à son refus une collègue, arrivée de nulle part, la tira violemment en disant « suivez-moi », comme la jeune femme résistait, elle lui fit une clé de bras, une balayette, ils se sont mis à cinq sur elle (trois femmes et deux hommes), ont tiré sur ses habits, l’ont plaqué au sol et ce sont tous les cinq assis sur la jeune femme d’1m55, celle-ci suffoquant cria « je ne peux plus respirer, laissez-moi ! », ils n’entendirent rien, la menottèrent puis l’embarquèrent.

Dans la voiture de police un agent d’origine africaine dit « De toute façon c’est gens-là il faut les piquer ». De retour à la gare, une autre ajouta le mot de la fin : « Je suis bien contente qu’elle ait agi comme ça ! ».

Pour le moment ni l’amie, ni la mère de la jeune musulmane n’ont de ses nouvelles. Elle est en garde à vue pour outrage et rebellion, et pour pousser l’humiliation à son paroxysme, les agents l’ont obligé à retirer son voile, sous prétexte qu’elle pourrait se suicider !

Pour ceux qui en douterait encore, pour ceux qui pensent qu’en se soumettant à leur diktat nous pourrons passer au travers des mailles du filet, la preuve vous en est donnée ! Plus nous courberont l’échine et plus ils nous écraseront ! Ceci n’est que le commencement de la chasse aux musulmans. Le virus de l’islamophobie se propage à une telle vitesse que tous ses faits immondes paraitront insignifiant aux yeux de l’opinion publique.

Si aujourd’hui l’on se permet de tels actes immoraux et dégradants c’est bien parce que PERSONNE ne se soucie des musulmans, ou sont le CFCM, l’UOIF ? Vers ou réclamer ces droits ?

Au vu, de toute cette léthargie, le jour ou le hijab sera bannit de l’espace public arrivera bien plus vite que l’on ne le pense !