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26 Apr

S’appliquer dans la récitation du Coran

Publié par Al-islam-fi-nafsi  - Catégories :  #Al-islam

Il s’agit ici de deux faits relatifs au comportement de nos ancêtres pieux :

a) La récitation fréquente du Coran.

b) Pleurer en l’écoutant ou en le récitant par vénération et respect à Allah –te’ala-.

 

Le mois de Ramadan est le mois de la récitation du Coran :

 

Le musulman est donc appelé à multiplier sa lecture conformément à l’héritage de nos salafs qui portaient un grand intérêt au Livre d’Allah. L’archange Gabriel étudiait le Coran avec le Prophète -Sal Allahou 'aleyhi wa salam- pendant le mois de Ramadan.

 

Certain salafs clôturaient la récitation du Coran de la prière nocturne du mois de Ramadan tous les trois jours, d’autres tous les sept jours, d’autres tous les dix jours. Ils récitaient le Coran pendant la prière ou à d’autres moments.

 

Ach-Chafii récitait la totalité du Coran soixante fois pendant le mois de Ramadan, il le récitait en dehors des prières.

 

Azh-Zhahri s’abstenait de l’exégèse du Hadith et de la rencontre des oulémas pour se libérer exclusivement à la récitation du Coran pendant le mois de Ramadan.

 

Sofyan Ath-Thawri abandonnait toutes les formes de culte et se penchait sur la récitation du Coran pendant le mois béni.

 

Ibn Rajab dit : « Ce qui est interdit c’est de réciter le Coran en mois de trois jours en permanence, le temps préférable pour la récitation est celui du mois de Ramadan, en particulier les nuits durant lesquelles les gens anticipent la nuit du destin ; alors que le lieu préférable pour la récitation est Mekka pour les non-résidents ».

 

Pleurer en récitant le Coran :

 

Il n’était pas de la méthodologie des Salafs de réciter le Coran de la même manière que la lecture de poésie, c'est-à-dire sans contemplation ni réflexion. Les propos d’Allah –ta’ala- émouvaient et touchaient directement leurs cœurs.

 

Selon Al Boukhary, Abdoullah Ibn Masoud (Radi Allahou Anhou) rapporte : Le Messager d’Allah (Sallalahu 3aleyhi wa sallam) lui dit : « Récite-moi le Coran ». Je lui dis : « Pourrais-je te réciter le Coran et c’est à toi qu’Il a été révélé ». Il (saw) dit : « J’aime l’entendre des autres ». Je récitai la sourate des femmes (An-Nisa) et quand j’arrivai au verset qui dit :

 

[Comment seront-ils quand Nous ferons venir de chaque communauté un témoin, et que Nous te (Mohammed) ferons venir comme témoin contre ces gens-ci ? ] (4 :41)

 

Il (sws) dit : « Arrête » [Al Boukhary : 4582], je me tournai vers lui et constatai que ses yeux étaient plein de larmes.

 

Abou Hourayra -radiAllahouan- rapporte : Quand le verset qui dit [ Quoi! Vous étonnez-vous de ce discours (le Coran)? Et vous [en]: riez et n'[en] pleurez point? ] (53 : 59,60), fut révélé, les gens d’As-Souffa pleurèrent. Quand le Messager d’Allah (sallalahu 3aleyhi wa sallam) apprit cela, il pleura aussi et nous nous trouvâmes en train de pleurer avec lui. Le Messager d’Allah (sallalahu 3aleyhi wa sallam) dit : « Il n’ira pas en Enfer celui qui pleure par crainte d’Allah » (At-Tirmithi : 1633)

 

Ibn Omar lut une fois la sourate Al-Motaffifine jusqu’au verset : [ Le jour où les gens se tiendront debout devant le Seigneur de l’Univers ](83:6),

et commença à pleurer, ne pouvant plu réciter les versets suivants.

 

Mouzahim Ibn Zafr dit : Sofiyan Ath-Thawri mena la prière du Magrib (coucher du soleil) et récita le Coran jusqu’au verset : [ C’est Toi (Seul) que nous adorons, et c’est Toi (Seul) dont nous implorons secours ] (1 :5)puis il pleura et ne put continuer la récitation ; il dut recommencer la sourate du début.

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