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06 Jan

AVS explique sa rupture avec Isla Délice

Publié par Al-islam-fi-nafsi  - Catégories :  #Société et Économie musulmane

En novembre dernier, Isla Délice décidait de quitter son partenaire certificateur, l’association A votre service (AVS). Début décembre, le leader de la charcuterie annonçait que l’ARGML devenait son nouvel organisme de certification et de contrôle halal. Quelques jours plus tard, AVS confirmait l’information sans revenir sur les raisons de ce divorce. Aujourd’hui, à la mi-journée, dans un communiqué publié sur son site, le certificateur revient sur les causes de la rupture.

 

Rappelant les nouvelles dispositions légales en matière d’abattage rituel, l’ex-partenaire de Zaphir, la société qui possède la marque Isla Délice, indique en premier lieu avoir travaillé à mettre en place des « systèmes de contention adaptés aux volailles, en collaboration avec nos partenaires exploitants d’abattoirs ». Comme nous l’expliquions en novembre, l’abattage rituel sans étourdissement est désormais autorisé à une seule condition : la bête doit être maintenue ; d’où le système des conditions. A défaut, l’électronarcose est obligatoire.

 

La contention, la « majorité » des partenaires d’AVS l’ont acceptée selon le communiqué. Parmi ceux qui ont opté pour l’électronarcose et ont refusé le système de contention, il y a Celvia, fournisseur d’Isla Délice, Celvia. AVS précise : « Nous ne pouvions pas accepter cette pratique [l'électronarcose] ni modifier notre cahier des charges, pour des raisons évidentes. La société Celvia a donc choisi de rompre le contrat qu’elle avait conclu avec notre association. C’est alors que la société Zaphir, partenaire historique d’AVS, a elle aussi décidé unilatéralement de mettre fin à ses relations avec notre association. »

 

Si Isla Délice a choisi de ne rien dire sur les raisons du divorce en se contentant de communiquer uniquement sur le nouveau partenariat avec l’ARGML, AVS, qui réagit plus tard, pointe clairement la responsabilité de l’industriel dans la rupture du partenariat ; une rupture unilatérale sur laquelle l’organisme ne s’étend pas, laissant présager de probables suites judiciaires.

 

Le communiqué se termine sur l’engagement « à ne certifier que les produits provenant d’abattage sans électronarcose ». Et AVS de conclure : « Il s’agit, pour nous, de défendre un principe islamique, une liberté de culte, l’exercice d’un rite. »

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